Vicoma - La réalité virtuelle offre de réels avantages en matière d'éclairage

Un plan d'éclairage peut être beau sur papier ou à l'écran, mais ce qui compte au final, c’est ce que l'éclairage produit dans la vie réelle. La réalité virtuelle peut aider à obtenir une bonne impression de cela à l'avance. Le conseiller Vicoma et l’expert en éclairage itsme le prouvent dans un projet pour la Marine royale néerlandaise. « En moins de sept minutes, ils avaient déjà leur plan : « C’est ainsi que nous voulons que ce soit. »

Vicoma est un cabinet indépendant de conseil et d’ingénierie avec cinq succursales, dont une à Velsen-Noord, aux Pays-Bas (soixante employés). Christian Klaver y travaille depuis deux ans en tant que chef d’équipe Electrical & Instrumentation. Pour un projet d'éclairage au sein de la Marine royale à Den Helder, il a engagé itsme en tant que concepteur du plan d'éclairage. Cela l’a amené à travailler principalement avec Ruud Adriaansen, chef d’équipe du Lighting Design Center chez itsme.

Incroyablement rapide

Ce projet concernait un nouvel éclairage pour une cale sèche. C'est un hall où un navire est conduit pour son entretien, après quoi la cale est vidée avec des pompes. Puis la partie normalement sous l'eau peut aussi être décapée, puis repeinte. L'ancien éclairage était affreux, raconte Christian Klaver. « C’étaient de vieilles lampes à décharge de gaz, le hangar était complètement jaune et orange. » M. Adriaansen d’ajouter : « C’était une catastrophe en termes d’éclairage et d’effet d’ombrage. Si vous devez sortir des navires après l'entretien et que certains d'entre eux s’avèrent ne pas être correctement peintes, vous avez alors un sérieux problème de planification et de coût si vous devez retourner dans la cale sèche. Nous devions donc faire tout ce que nous pouvions pour éclairer le navire au maximum. » Bien sûr, les économies d'énergie ont également joué un rôle, poursuit M. Klaver. « Mais c’était plus un avantage supplémentaire. L’exigence principale de la Marine était un bon éclairage pour fournir une bonne peinture. »

« Tout le monde avait son mot à dire »

Une exigence supplémentaire était que l'éclairage soit facile à adapter, pour gérer avec flexibilité les niveaux de luminosité. Par exemple, un niveau d'éclairage différent est requis pour la peinture par rapport aux travaux de montage. Le niveau de lumière maximum était exceptionnellement élevé et une grande uniformité était nécessaire, explique M. Adriaansen. « En termes d’exigences d’éclairage, il s’agissait d’un vaste projet. » M. Klaver dit que la façon dont ces demandes sont arrivées était également spéciale. « Nous nous sommes rendus à Den Helder avec itsme et avons immédiatement invité tous les utilisateurs de la cale sèche à définir correctement les principes de départ. Cela allait de l'entreprise de peinture des navires et du service responsable de l'entrée des navires au grutier et au service de sécurité. Tout le monde avait ainsi son mot à dire sur les exigences en matière d'éclairage. » M. Adriaansen parle d'une situation unique. « C’est rare que toutes les parties puissent participer. » Heureusement, il n'y avait pas de souhaits contradictoires, rapporte M. Klaver. « Cela s’est fait incroyablement vite. » Les gens se sont exprimés et nous l'avons consigné par écrit ; il n'y avait pas de désaccord à ce sujet. »

Le tout en 3D.

La première fois, itsme a effectué un comptage pour faire une comparaison entre la situation existante et la situation souhaitée, explique M. Adriaansen. « J’ai élaboré un projet sur cette base. L'un des défis consistait à monter des luminaires au plafond, en raison de la hauteur du hangar. De plus, le montage devait être fait rapidement, afin de ne pas garder la cale immobile trop longtemps. J'ai ensuite effectué des calculs comme charge de preuve pour un niveau d'éclairement suffisant. Cette fois, j'ai fait quelques extras avec tout le hangar en 3D et en mettant tous les modèles des luminaires en 3D également. Un modèle de réalité virtuelle a ainsi vu le jour qui a finalement joué un rôle décisif dans les décisions sur le plan d’éclairage. Nous avons montré ce plan en réalité virtuelle à un certain nombre de gens de la Marine et en sept minutes, ils avaient pris leur décision : « C’est ainsi que nous voulons que ce soit. » Je n’avais encore jamais vu prendre une décision aussi rapidement. »

« Nous effectuons également le contrôle final, avec le test d’acceptation de l’éclairage »

Et M. Klaver d’ajouter que sur un certain nombre de points, l'éclairage était encore trop faible. « Le plan a été adapté immédiatement. » Un défi particulier était que les luminaires pour éclairer le dessous d'un navire seraient sous l'eau tant que la cale sèche n'avait pas été pompée. Ces luminaires devaient résister à l'eau salée, à la pression à 12 mètres sous l'eau et à la puissance de l'eau entrante lorsque la cale était de nouveau inondée. « Quel luminaire pouvions-nous mettre ? » Pour le choix de la marque, cela n’a pas traîné non plus, explique M. Adriaansen. « Nous avons finalement trouvé un fournisseur qui avait tout à disposition, notamment Norka. Avec toute une délégation de la Marine, Vicoma et itsme, nous nous sommes rendus dans leur usine en Allemagne pour nous faire une idée de la qualité des luminaires. »

Vicoma a ensuite été en mesure de rédiger les spécifications pour l’appel d'offres de la Marine. La conception de l’éclairage s’est ainsi terminée et cela signifiait que le travail était presque achevé pour itsme, explique M. Adriaansen. « Lors de l’installation, un collègue vérifiera si tout est installé tel que nous l’avons conçu. Nous effectuerons également la vérification finale. » Notamment le LAT, Lighting Acceptance Test ou test d'acceptation de l'éclairage, explique Klaver. « Le cahier des charges comprend un LAT en présence de l’entreprise qui a fait le plan d’éclairage, donc itsme. »

Super génial

Ce LAT est la dernière étape d'un projet très spécial. « Pour moi, le premier projet d’éclairage de cette taille », explique M. Klaver. « Une situation tout à fait unique », selon les termes de M. Adriaansen. « Nous nous concertons habituellement avec l’utilisateur final, et donc maintenant avec un conseiller. » La coopération est une bonne chose pour les deux parties. « Super génial », dit même M. Klaver. « Nous avons collaboré et nous savons quelles sont les forces de chacun : itsme possède une expertise dans la réalisation d’un plan d’éclairage, nous dans la rédaction du cahier des charges. » Ruud Adriaansen confirme : « Nous n’avons besoin que d’un demi-mot pour nous comprendre et la communication est rapide et claire, avec des accords tout aussi univoques. » Christian Klaver : « Et comme nous avons délégué beaucoup à itsme, notre tâche a été relativement simple. Nous nous sommes beaucoup appuyés sur l'expertise de Ruud et de ses collègues. Et en tant que spin-off, nous avons déjà proposé un package complet pour un prochain projet d'éclairage avec itsme. » Ruud Adriaansen : « Je suis dans l’éclairage depuis 26 ans et dans mon top 5 des projets les plus stimulants, il y a certainement celui-ci. Nous entretenons régulièrement des relations à l’international, et la première chose que notre directeur utilise est cet exemple. »

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