B&S - La formation à la communication en réseau a immédiatement porté ses fruits

La communication dans et entre les machines devient de plus en plus importante. Dans les chaînes de production, les machines doivent se coordonner davantage entre elles et les utilisateurs veulent en tirer davantage de données et de signaux. Les constructeurs de machines se posent donc de nombreuses questions. À partir de cette expérience pratique, itsme a mis au point un cours de formation à la communication en réseau, qui couvre les protocoles et les techniques les plus couramment utilisés. B&S en a bénéficié immédiatement. "Dans le cadre d'un projet sur lequel je travaillais, je ne connaissais pas encore très bien les exigences du client en matière d'anneau MRP (Media Redundancy Protocol, ndlr). Ce sujet faisait partie de la formation de l'époque."

Avec quelque 100 employés, B&S à Hengelo (OV) offre des services de construction de machines spéciales, de maintenance industrielle, de service et de gestion de la maintenance. Avec l'acquisition de WiTechs Wire Technologies, elle dispose depuis 2020 d'un constructeur de machines pour l'industrie du fil métallique. Depuis B&S, Henk-Jan Scherphof passe la majeure partie de son temps à travailler pour WiTechs. "Traditionnellement, leurs machines étaient câblées pour un signal de démarrage et d'arrêt et un signal de réinitialisation, mais c'était essentiellement tout. Aujourd'hui, ces machines travaillent également beaucoup en ligne et doivent pouvoir communiquer avec les autres machines de cette ligne. La communication doit également être renforcée à l'intérieur de la machine elle-même, afin de contrôler correctement le processus. En outre, les clients veulent pouvoir extraire plus de signaux et d'autres données de la machine qu'auparavant.

Livraison, rationalisation et formation

La communication en réseau était donc un sujet sur lequel M. Scherphof, qui a commencé comme mécatronicien chez B&S et est aujourd'hui ingénieur logiciel, souhaitait se recycler. L'entreprise fait confiance à itsme depuis de nombreuses années pour l'automatisation industrielle et la rationalisation des processus. Par exemple, itsme Connected Business a réalisé un projet avec WiTechs pour la livraison à la demande de kits contenant les composants nécessaires pour les machines prévues au calendrier. Entre-temps, B&S suit également des cours de formation. Dans le domaine de la communication en réseau, itsme propose un large éventail d'offres, explique Quinten Waegeman, spécialiste produit et formateur chez itsme Industrial Automation. Cela comprend à la fois la conception de réseaux de communication et la mise en œuvre du matériel - comme les PLC et les commutateurs industriels - et du logiciel.

"La norme d'échange de données OPC UA est un formidable catalyseur pour l'industrie 4.0"

Les stagiaires potentiels et leurs employeurs posent souvent des questions sur OPC UA, explique M. Waegeman. OPC UA (Open Platform Communications - Unified Architecture) est une norme pour l'échange de données entre les systèmes d'automatisation industrielle. "De nombreuses entreprises manquent encore de connaissances sur cette norme, qui est considérée comme l'un des principaux catalyseurs de l'industrie 4.0. Il s'agit d'une technique bien normalisée pour partager toutes sortes de données dans et avec les machines, indépendamment des fournisseurs, des fabricants et des composants. Des petits capteurs sur le terrain aux grands systèmes de gestion des données fonctionnant sur des serveurs, ils peuvent tous communiquer entre eux en utilisant la même norme."

Basé sur Ethernet

La formation à laquelle Scherphof a participé s'est déroulée sur trois jours consécutifs chez itsme à Raamsdonksveer. "Tout est basé sur Ethernet dans la formation", explique M. Waegeman. "Nous ne parlons plus de systèmes de bus, même s'ils existent toujours. L'accent est mis sur les technologies basées sur Ethernet, telles que PROFINET, TCP/IP, Modbus/TCP et OPC UA, chacune avec ses avantages et ses inconvénients et ses domaines d'application. Il s'agit de la première partie de la formation, tandis que la seconde partie se concentre sur les structures des réseaux. Par exemple, comment créer un anneau dans votre réseau pour obtenir une plus grande disponibilité ou rendre votre réseau plus tolérant aux pannes ? Ou comment diviser un réseau logiquement connecté en cellules distinctes pour mieux garantir la sécurité ou rendre les flux de données plus prévisibles ? Pour ce faire, vous pouvez utiliser la technologie VLAN, par exemple pour créer un réseau local virtuel. Vous donnez à ce réseau l'apparence d'un réseau local unique, mais sous le capot, vous le configurez avec des composants distincts".

"Toutes les connaissances acquises lors du cours me servent aujourd'hui dans mon travail quotidien"

M. Scherphof qualifie ce cours d'instructif. "Il m'a beaucoup aidé dans mon travail. À l'époque, je travaillais sur un projet pour un client chinois. Il avait des exigences, notamment pour un anneau MRP (Media Redundancy Protocol, ndlr), dont je n'avais pas encore toutes les connaissances. Je n'avais pas encore inclus dans la conception un commutateur gérable prenant en charge le MRP. Heureusement, l'automate Siemens utilisé dans la conception avait des ports qui prenaient en charge le MRP. En outre, j'ai appris comment faire en sorte qu'un automate au sein d'une commande Siemens agisse en tant que périphérique d'E/S pour un autre automate. J'ai également acquis des connaissances sur Modbus. Schneider Electric, par exemple, l'utilise pour la communication de ses composants de surveillance avec lesquels nous travaillons. J'utilise maintenant toutes ces connaissances dans mon travail quotidien. Le dossier de cours était très clair et se trouve maintenant derrière moi dans l'armoire. Je peux l'attraper tout de suite : comment c'était déjà ?"

Pas épuisé

M. Scherphof n'a donc pas l'intention d'arrêter d'apprendre pour l'instant. "Le contrôle du mouvement et les réseaux industriels sont des sujets qui m'intéressent. Je suivrai donc peut-être une autre formation sur le contrôle du mouvement et une autre sur la communication en réseau. "Il n'y en a pas encore", indique M. Waegeman. "Je travaille cependant sur des extensions et peut-être que plus tard la formation sera divisée en deux parties. La demande d'extraction de données sur l'internet et de nouvelles méthodes de collecte et d'analyse des données est de plus en plus forte. Pour cela, vous avez besoin de ce type de réseaux de communication industriels. La cybersécurité est donc un sujet important. J'ai envie d'y ajouter ce sujet".

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